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Génétique du tempérament

Tout comportement, tout tempérament subit l’influence conjuguée de la génétique et de l’environnement. Le tempérament de votre chien, sa personnalité, est liée à ce cocktail unique. Dans toute race, même chez les Jack Russell terriers, certains individus sont inhibés, d’autres agressifs, d’autres distants; certains se montrent courageux, d’autres peureux.

Historique et origine du Jack Russell Terrier

 

Ce petit chien de terrier tient son nom du révérend John (Jack) Russell (1795-1883) qui, au milieu des années 1800, développa un des meilleurs chiens de chasse au renard. Le Jack Russell terrier est reconnu comme un terrier de travail aux origines diverses et à la descendance variée. C’est une race qui « résulte d’une sélection exclusivement axée sur la chasse, depuis ses origines, dans le début des années 1800. » Cela explique le standard « large », incluant la plus grande variété de tailles, de poids et de types.

 

À la mort de John Russell, un certain Arthur Heinemann récupère une grande partie de ses chiens et poursuit le travail de sélection. Il crée en 1894 le Parson Jack Russell Terrier Club. 

 

C’est en 1904 que Heinemann propose un premier standard de la race qui sépare définitivement les fox-terriers en deux catégories : l’ancien type, le chasseur invétéré, garde les noms de Parson Russell et de Jack Russell, et le nouveau type, version esthétique et élégante des expositions canines, prend l’appellation de fox-terrier.

 

Autant le Jack Russell à pattes longues est la variété de prédilection aux États-Unis, autant la version à pattes courtes est la favorite en Angleterre. Les chiens de terrier semblent avoir toujours existé en Angleterre. Polyvalents, ils chassaient la vermine, le renard, les gibiers à poils et à plumes.

 

Hélas, les discussions et les conflits ne cessent de se multiplier et les clubs refusent toujours d’enregistrer des chiens qui concourent au sein d’associations rivales, causant ainsi un mal considérable à la race. Mais au moins, tous se sont mis d’accord sur le besoin de préserver la santé, l’instinct de travail et le tempérament du Jack Russell. Le Jack Russell demeure un chien de chasse, quels que soient ses origines et son aspect.

 

Standard

Voir le site Internet du Club canin canadien (Canadian Kennel Club) et du Club canin américain (American Kennel Club).

 

Corps

Un grand chien dans un petit corps.

 

Aspect général

Apte au travail, actif, agile, bâti pour la vitesse et l’endurance.

 

Tempérament

Amical et indépendant.

 

Queue

Il est d’usage de la couper à la longueur proportionnelle à celle du corps; elle doit offrir une bonne prise de main qui la saisit.

 

Allure et mouvement

L’allure est dégagée, vive et bien coordonnée; les membres se portent droit devant, à l’avant comme à l’arrière.

 

Poil

Le poil est naturellement rêche, serré et dense, qu’il soit lisse ou dur. Il doit être résistant aux intempéries. Le ventre et le dessous du chien en sont recouverts. Les standards canadien et américain en reconnaissent trois – poil lisse, poil dur et poil dit « broken ». On ne doit pas modifier le poil (l’épiler) pour lui donner l’aspect du poil lisse ou du poil « fil de fer ».

 

Peau

La peau est épaisse et lâche.

 

Couleur

Il FAUT que le blanc domine, c’est-à-dire que le chien doit être entièrement blanc ou blanc avec des marques « feu », citrons ou noires, se trouvant de préférence sur la tête ou à la naissance de la queue. Les marques « feu » peuvent aller du fauve le plus clair au fauve le plus intense (couleur de la châtaigne).

 

Taille

Hauteur idéale au garrot :     mâle : 35 cm            femelle : 33 cm

 

Croissance et évolution

Durée de vie moyenne : 13 à 15 ans

 

Personnalité, qualifications, travail

Selon le Jack Russell Terrier Club of America (JRTCA), le Jack Russell terrier est un chien amusant, énergique, loyal, intelligent et assertif (qui est capable de s’affirmer) C’est un chien de travail avant d’être un compagnon. « Il sera aussi satisfait de faire déguerpir un renard de son terrier que de chasser un jouet en appartement, de déchiqueter une chaussette dans son salon ou un rat dans une cour de ferme ». Ce n’est pas un chien pour tout le monde : c’est un chien qui ne peut pas ne pas travailler. Il a été créé pour chercher, courir, creuser et aboyer et c’est ce qu’il fera, à la campagne ou au centre-ville. Il n’est pas dans sa nature de jouer le rôle d’une peluche de salon.

 

Le Jack Russell est un aventurier, un compagnon idéal pour un propriétaire qui a du temps, beaucoup d’énergie et un sens de l’humour bien développé. Le Jack Russell nécessite une attention soutenue, une gamme extraordinaire d’activités extérieures, une discipline de fer et une grande tolérance de sa nature chasseresse. Il est ou pourrait être terriblement destructeur s’il est privé d’exercices physiques. Il n’est pas recommandé pour une vie en appartement (s`il manque d`exercices) et il ne tolérera aucun mauvais traitement.

 

Le Jack Russell moderne a su s’intégrer aux familles en réorientant ses penchants pour la chasse qui le pousse désormais à poursuivre les sauterelles, balles et frisbees, à creuser des tranchés dans les jardins ou à fuguer pour harceler les renards de villes. Il requiert des règles claires et, au moins, une discipline de base. Le Jack Russell exige un engagement à long terme et soutenu pour le faire obéir et pour dépenser le très haut niveau d’énergie qui le caractérise. 

 

Hautement excitable, il peut aboyer pour un rien s’il n’a pas été fatigué pour un travail quotidien. Ils peuvent se montrer très agressifs envers les autres chiens (même beaucoup plus grand que lui), au point qu’on ne puisse laisser deux chiens seuls sans contrôle. Il requiert une discipline stricte et constante, avec des règles d’obéissances de base.

 

Relations avec les enfants

On demande au Jack Russell terrier un tempérament hors du commun.  En voici quelques traits : intelligence, courage, vigilance, défense de la propriété, mobilité constante, méfiance (mais sans peur) des étrangers, affection sans réserve pour les enfants, humeur égale et grande tolérance au brossage.

 

Une de ses qualités les plus surprenantes est son amitié pour les petits enfants, à condition d’être traité avec douceur. Tous les livres sur le Jack Russell terrier décrivent cette capacité d’entretenir avec les enfants des relations cordiales. Cette tolérance et cette socialisation s’acquièrent dans le jeune âge et s’entretiennent continuellement. Pour que le Jack Russell terrier vive avec des enfants et apprécie leur présence, il faudra que le Jack Russel ait vécu auprès d’eux une période de croissance harmonieuse et qu’il ait fréquenté très régulièrement pendant son adolescence et jusqu’à l’âge adulte.

 

Vie dans la maison

Le Jack Russell, le vrai, la créature vive, curieuse, active, voire hyperactive, peut très bien vivre dans la maison ou l’appartement sans tout démonter, pour autant qu’il ait atteint son quota d’exercices physiques, de poursuites, de captures et de mastication.

 

La vie au jardin

Le Jack Russell risque de poursuivre, attaquer et tuer tout animal qui s’aventure dans son jardin, depuis la souris minuscule et l’oiseau inoffensif jusqu’au chat. 

 

Un chasseur invétéré

Que préfère faire le Jack Russell ? Creuser la terre et chasser … tout ce qui bouge ou a une odeur.

 

Étapes de développement du comportement

L’environnement met son empreinte sur le développement du cerveau autant, voire plus, que l’hérédité. Il est très important de comprendre cette notion de base.

 

Socialisation

Pour que le chiot Jack Russell terrier devienne sociable, il faut aussi entretenir la socialisation par des contacts répétés avec des gens de différents types. Si cela ne se fait pas, il y a désocialisation, c’est-à-dire perte des capacités sociales. Il est donc idéal que le chiot entre en contact tant avec des hommes et des femmes qu’avec des enfants d’âges variés. Cette apprentissage est aisé et se déroule entre 3 et 10 à 14 semaines; il ne se généralise pas à toute l’espèce mais se limite aux types d’animaux rencontrés.  L’amitié entre un chien et un chat est donc possible et même aisée, pour autant que l’attachement social se fasse dans le tout jeune âge!

 

La socialisation empêche le comportement de prédation.

La règle générale pour l’établissement d’un bon niveau de tolérance émotionnelle est la suivante : le chiot doit rencontrer avant 10 à 14 semaines tous les stimuli qu’il rencontrera dans le milieu de vie adulte.

 

L’éducation

Si l’on se fie à sa réputation, le Jack Russell est un chien formidable. Il le sera s’il est bien dressé, s’il prend sa place dans l’organisation de la famille, s’il répond bien aux demandes légitimes de celle-ci et s’il est un bon citoyen. Mais le Jack Russell a aussi la réputation d’être têtu, ce qui est frustrant pour ses propriétaires.

 

Même si le Jack Russell obéit au doigt et à l’œil dans la maison ou dans le jardin, une fois libre et emporté par ses pulsions de chien de chasse attisées par l’odeur d’un gibier ou par le simple plaisir de courir, il peut très bien ne pas porter attention à son éducateur et ne plus répondre à ses commandements. 

 

Fréquence des besoins

Vous devez sortir le chiot au réveil, après le jeu, après les repas et quand il se met à rechercher son coin de toilette en reniflant incessamment par terre.

 

Choix du chiot

Chaque chiot a sa personnalité propre, qui découle partiellement de sa génétique, mais aussi de l’environnement utérin, des premières relations avec la mère et de l’éducation.

 

Instruction

Faire un « rappel » lorsqu’on est en colère engendrera chez le chien de la peur et il restera à distance. Malheureusement, bien des propriétaires interprètent cela comme une désobéissance et deviennent encore plus fâchés.

 

Ne pas sauter sur les gens

Le chien saute pour « dire bonjour » face à face, pour rapprocher sa tête de la vôtre. S’accroupir pour l’accueillir évite qu’il n’apprenne à sauter.

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